Terre d’une incroyable diversité, la Bourgogne dispose d’une offre touristique touchant tous les domaines : patrimoine historique, artistique, gastronomique et plus particulièrement œnologique, paysages et biodiversité… Ses musées incontournables en sont le reflet.
Le Musée des Beaux Arts
Situé au cœur de la ville de Dijon, l’ancien hôtel des ducs de Bourgogne abrite depuis 1787 le Musée des Beaux Arts de Dijon.
En cheminant dans cet ensemble architectural spectaculaire, le visiteur découvre des collections éclectiques, couvrant une vaste période depuis l’art égyptien jusqu’au XXIe siècle. Sa collection permanente de chefs-d’œuvre de la fin du Moyen-Age le classe parmi les premiers musées de France.
Outre ses acquisitions récurrentes, le musée des Beaux Arts de Dijon s’enrichit constamment d’expositions temporaires.
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Les Hospices de Beaune
Fondation hospitalière du Moyen-Age fondée en 1443, les Hospices de Beaune affichent leur architecture gothique flamboyante et leurs impressionnants toits polychromes au cœur de leur domaine viticole exceptionnel. Les soixante hectares de vigne comptent 85% de premiers crus et grands crus dont la célèbre vente aux enchères a lieu le troisième dimanche de novembre.
Après la traversée de la majestueuse cour, le visiteur passe sous les voutes en carène et se familiarise avec le fonctionnement de l’institution charitable. Les malades étaient accueillis sous le plafond richement orné de la salle des Pauvres. Les repas étaient préparés dans la cuisine aux vastes cheminées gothiques où trône son tournebroche actionné par un automate, et les potions et remèdes étaient concoctés dans l’apothicairerie où la sœur pharmacienne régnait en maître sur les pots et mortiers de faïence et d’étain.
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Le Cassisium
Musée entièrement dédié à la petite baie noire, le Cassissium de Nuits Saint Georges propose sur plus de mille mètres carrés une visite à la fois historique et ludique, ainsi que la découverte du savoir-faire de son usine de production, partie intégrante de la balade.
Les animations interactives tactiles, visuelles, olfactives et gustatives du musée enseignent l’histoire du cassis et ses utilisations en cuisine, pharmacie et parfumerie.
La visite de la liquoristerie Védrenne, fondée en 1923, entraîne le visiteur dans l’atmosphère hors du commun du plus grand chai de vieillissement d’eaux-de-vie de Bourgogne pour découvrir les secrets de fabrication de la crème de cassis et autres liqueurs et sirops. Et bien évidemment, tout cela se termine par une dégustation !
Le musée Nicéphore Niépce
Châlon sur Saône rend hommage à Nicéphore Niépce, ingénieur reconnu pour avoir inventé la photographie, qui y est né en 1765. Dédié à son invention, le musée présente de nombreuses photographies dont les premières héliographies – ancêtre de la photo – réalisées par Niépce lui-même.
Les différents procédés photographiques ainsi que les appareils leur correspondant déroulent l’histoire de la photographie de sa création à aujourd’hui. Tous ses aspects sont explorés : populaire, professionnel ou artistique.
Le musée s’attache à renouveler sa scénographie et toujours enrichir son parcours de nouvelles animations interactives.
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Le Jardin des Sciences
A deux pas de la gare de Dijon, le parc de l’Arquebuse abrite le Jardin des Sciences constitué d’un planétarium, un musée et un jardin botanique, tous trois dédiés à la biodiversité.
La faune et la flore de Bourgogne – mais aussi du monde entier – sont traités sous toutes leurs formes avec des animations ludiques interactives pour les plus jeunes. Les reconstitutions de spécimens naturalisés, fossiles, moulages, maquettes… entraînent le visiteur dans un voyage passionnant au cœur de la diversité du vivant.
Le planétarium, salle unique dans le Grand Est, propose une programmation riche et sans cesse renouvelée de films à vocation scientifique, accessibles à tous les âges, sur un écran à 360°. Immersion totale garantie !
Le visiteur peut ensuite flâner dans les allées « à la française » du Jardin Botanique pour y découvrir plus de cinq cents espèces végétales, puis dans l’arboretum, conçu lui « à l’anglaise ». En poussant son exploration, il dénichera les ruches, la roseraie avec deux-cent-trente variétés de roses et le pavillon du Raines abritant l’orangerie.